les femelles, Joyce Carol Oates

Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, je ne m’attendais pas à trouver des nouvelles. Je confirme: je n’aime pas lire des nouvelles. en tout cas, pas à la suite.

Toujours fidèle à sa chère description d’une Amérique tout en noirceur, Joyce Carol Oates dresse dans Les femelles (mais qu’est ce que c’est que cette traduction du titre?) le portrait de 9 femmes amenées pour diverses raisons à tuer.

Si j’ai beaucoup aimé les trois premières, celle de la femme qui se rend peu à peu compte de la vrai personnalité de son mari, celle de cette petite fille jalouse de son frère et celle de cette jeune prostituée animée d’une folie meurtrière, les autres m’ont laissée de marbre. Peut être parce que ces nouvelles doivent être lues séparément. Pas plus d’une par jour ou par semaine. Comme toujours chez Oates, la narration est merveilleusement construite, les idées s’enchaînent facilement et l’auteur arrive à nous emmener exactement là où elle veut sans que nous nous en apercevions.

 

A lire mais une à la fois!