un polar Glaçant…

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Toujours dans ma quête du polar idéal qui arriverai à me laisser scotchée à mon canap lumière allumée pendant des heures, je suis tombée sur Glacé de Bernard Minier. Le résumé m’a intrigué. Un corps de cheval retrouvé non loin d’un hôpital psychiatrique ? Il n’en fallait pas plus pour que ma curiosité l’emporte sur la montagne de livres que constitue ma pile de romans à lire.

 

 

 

En 2008, des employés de la station hydroélectrique des Pyrénéens découvrent tout en haut du téléphérique le corps d’un cheval atrocement accroché. L’inspecteur Servaz est dépêché depuis la brigade criminelle de Toulouse, énervé que l’on fasse appel à lui pour un animal. Mais devant l’horreur de la scène qui s’offre à lui, il reste bouche bée. Quel être humain est capable de faire cela à un animal ? Pourrait il également  être aussi cruel avec un être humain.

 

Au même moment, Diane, jeune psychologue,  débute non loin de là un stage dans un hôpital psychiatrique pénitencier qui accueille tous les plus grands psychopathes, ceux pour qui ni la justice, ni le milieu hospitalier traditionnel ne peuvent faire quoique ce soit.

 

 

 

Eh bien j’avoue, je suis restée scotchée. Je n’ai pas lâché les 700 pages avant d’avoir fini l’histoire. Je me suis même relevée dans la soirée pour vérifier si il y’avait un hôpital de ce type à cet endroit là (oui, mais c’est à 3h de route de chez moi, alors je me méfie). J’ai été horrifiée par certaines scènes et je ne me suis pas doutée une seule fois avant la fin du dénouement de l’enquête. Des personnages tous très intéressants. On aurai presque envie d’en savoir plus sur eux.

 

 

 

En résumé, un très très bon polar !

 

shée à mon canap lumière allumée pendant des heures, je suis tombée sur Glacé de Bernard Minier. Le résumé m’a intrigué. Un corps de cheval retrouvé non loin d’un hôpital psychiatrique ? Il n’en fallait pas plus pour que ma curiosité l’emporte sur la montagne de livres que constitue ma pile de romans à lire.

 

 

 

En 2008, des employés de la station hydroélectrique des Pyrénées découvrent tout en haut du téléphérique le corps d’un cheval atrocement accroché. L’inspecteur Servaz est dépêché depuis la brigade criminelle de Toulouse, énervé que l’on fasse appel à lui pour un animal. Mais devant l’horreur de la scène qui s’offre à lui, il reste bouche bée. Quel être humain est capable de faire cela à un animal ? Pourrait il également  être aussi cruel avec un être humain.

 

Au même moment, Diane, jeune psychologue,  débute non loin de là un stage dans un hôpital psychiatrique pénitencier qui accueille tous les plus grands psychopathes, ceux pour qui ni la justice, ni le milieu hospitalier traditionnel ne peuvent faire quoique ce soit.

 

 

 

Eh bien j’avoue, je suis restée scotchée. Je n’ai pas lâché les 700 pages avant d’avoir fini l’histoire. Je me suis même relevée dans la soirée pour vérifier si il y’avait un hôpital de ce type à cet endroit là (oui, mais c’est à 3h de route de chez moi, alors je me méfie). J’ai été horrifiée par certaines scènes et je ne me suis pas doutée une seule fois avant la fin du dénouement de l’enquête. Des personnages tous très intéressants. On aurai presque envie d’en savoir plus sur eux.

 

 

 

En résumé, un très très bon polar !

 

 

 

 

 

Extrait : « Et puis tout à coup, il le vit.

 

     Comme une vision infernale… Si l’enfer avait été fait de glace…

 

  Malgré sa répulsion, il s’obligea à regarder. La dépouille du cheval était maintenue par de larges sangles disposées en brassières et fixées à un grand diable élévateur pour charges lourdes équipé d’un petit moteur et de vérins pneumatiques. Servaz se dit que le mêle genre de diable avait peut-être servi à ceux qui avaient accroché l’animal là-haut… Ils étaient en train de sortir du téléphérique. Servaz remarqua que la cabine était de grande taille. Il se souvint des vibrations, quelques instants plus tôt. Comment les vigiles avaient-ils pu ne se rendre compte de rien ?

 

     Puis il reporta, à contrecoeur, son attention sur le cheval. Il n’y connaissait rien en chevaux, mais il lui sembla que celui-ci avait du être très beau. Sa longue queue formait une touffe de crins noirs et brillants plus sombres que le poil de sa robe, qui était couleur de café torréfié avec des reflets rouge cerise. Le splendide animal semblait sculpté dans un bois exotique, lisse et poli. Les jambes, elles, étaient du même noir charbon que la queue et que ce qui restait de la crinière. Une multitude de petits glaçons blanchissaient sa dépouille. Servaz calcula que si ici la température était tombée en dessous de zéro, il devait faire plusieurs degrés de moins là haut. Peut-être les gendarmes avaient-ils utilisé un chalumeau ou un fer à souder pour faire fondre la glace autour des liens. A part ça, l’animal n’était qu’une plaie –et deux grandes portions de peau détachées du corps pendaient sur les côtés telles des ailles repliées. »