non, vraiment non Mr Chattam.

amedumal

J’avais dit qu’avant de juger et de bannir Maxime Chattam de la liste des auteurs de polar que j’achète, j’allais au moins tenter de lire L’âme du mal… Bien qu’évitant cette fois ci la théorie du complot, le récit ne m’a absolument pas captivée.

 

L’inspecteur Brolin a sauvé Juliette des griffes de Leland Beaumont, surnommé le bourreau de Portland. Quelques temps après, de nouveaux meurtres apparaissent, tous portant la trace du bourreau de Portland…et son ADN!

 

Si l’histoire m’a semblée déjà-vue, elle fait quand même très bien l’affaire. Malgré un début difficile, les rebondissements s’enchaînent durant la seconde partie. La fin est originale et m’a surprise (même si certains éléments apparaissent gros comme un mammouth dès les début du récit). Je crois qu’en fait, ce qui me dérange le plus dans les romans de Chattam, c’est le style, ou plutôt l’absence de style de l’auteur. Là où Coben arrive à transformer une histoire banale en moment de lecture plaisant, Chattam rate son coup et nous livre un roman facilement oubliable dès la dernière page fermée.

 

 

 

Un roman qui, pour moi, manque de tension et de suspense pour en faire un bon polar!

 

 

 

Extrait:  » Après une centaine de mètres dans les bois, un cordon de sécurité avait été tendu entre les arbres pour protéger l’accès à la ruine. Quelques policiers allaient ça et là, en observant attentivement le sol et en prenant des notes. Deux hommes arborant les blouses grises des techniciens des scènes de crime portaient chacun une lourde valise. Ils inspectaient minutieusement le sol autour de la maison. L’un d’entre eux appliquait une poudre jaune sur un film transparent de cinquante centimètres de long, prélevant ce qui ressemblait à une empreinte de pas sur la pierre.

 

   – Les techniciens attendent ton feu vert pour entrer, prévint Salhindro.

 

 Brolin hocha la tête bien qu’il ne comprît toujours pas ce qui l’amenait là. Ni son grade ni sa réputation ne pouvait en être la cause. Il ne disposait pas d’appuis particuliers dans les hautes sphères pour qu’on l’envoie sur une affaire sensible. Certes, il était l’un des rares flics, voire le seul, capable de dresser le profil psychologique d’un tueur grâce aux éléments d’une scène de crime, mais pourquoi faire autant de mystère dans ce cas là? Il ne voyait décidément aucune bonne raison d’être là. Pourtant, tous l’observaient comme si sa présence était déterminante. Un officier en tenue s’approcha de lui.

 

   – On vous attendait, inspecteur Brolin, je suis le lieutenant Horner du district South-West. On allait mettre l’une de nos équipes sur le coup quand le sergent Faulings nous a décrit la victime. »